L’édition 2020 de l’Indice de performance environnementale (IPE), qui analyse les politiques environnementales dans le monde, vient d’être rendue publique. Cette année, 180 pays dont 51 africains sont classés sur la base de 32 indicateurs de performance à travers 11 catégories,couvrant les sujets de santé, d’environnement et de vitalité de l’écosystème.
Le meilleur pays en Afrique est les Seychelles, qui occupent la 38ème place mondiale avec un score de 58,2. Cet Etat insulaire est suivi de la Tunisie et du Gabon. Viennent ensuite l’Ile Maurice, l’Algérie, l’Egypte, l’Afrique du sud, le Maroc, le Botswana et la Namibie, pour ce qui est du Top10.
Les plus mauvais scores du continent dans l’IPE 2020 sont détenus par la Côte d’Ivoire, la Sierra Leone et le Liberia, respectivement 49ème, 50ème et 51ème.
Les concepteurs de cet indice indiquent que «les pays avec les meilleurs classements manifestent généralement des engagements de longue durée et développent des programmes soigneusement construits, qui protègent la santé publique, conservent les ressources naturelles et réduisent les émissions des gaz à effet de serre».
Par contre, les scores les plus bas du classement, soulignent-ils, sont alloués à des pays qui sont aux prises avec une «gouvernance faible». Ces scores faibles dénotent, poursuivent les concepteurs, d’un «besoin d’efforts nationaux de soutenabilité environnementale sur un certain nombre de fronts, notamment la pollution de l’air et de l’eau, la protection de la biodiversité et la transition vers l’énergie renouvelable».
Pour ce rapport 2020, il est précisé que, puisque l’IPE s’appuie sur les données publiées en 2019 et collectées plus tôt, les résultats ne prennent pas en compte les impacts d’évènements récents comme les incendies dans la forêt amazonienne, les incendies en Australie, ou la pandémie de covid-19.
Conçu en réponse à une demande du Forum Économique Mondial, l’Indice de performance environnementale vise à comparer les performances environnementales des pays, contribuant ainsi à l’amélioration de leurs politiques de protection des écosystèmes et de la santé humaine.