Le régime algérien ne lâche pas prise dans ses attaques fortuites qu’il mène contre le Maroc à coup de fake news et d’accusations dénuées de tout fondement et de preuves tangibles et objectives.
Cette fois-ci, la présidence algérienne a publié ce mardi 3 novembre un communiqué dans lequel elle accuse officiellement l’armée marocaine (Forces armées Royales-FAR) d’avoir «bombardé à l’aide de drones trois camionneurs algériens» sur l’axe «Nouakchott-Ouargla», mais elle ne précise pas pour autant, le lieu exact de l’incident et ne donne pas non plus, la moindre preuve pour corroborer de telles accusations.
Les photos relayées par les médias algériens montrent en effet, les carcasses des trois camions totalement calcinées par le feu et vidés de leurs marchandises mais sur les lieux il n’y a aucune trace d’une frappe d’un missile de drone qui aurait fait voler en éclat les trois véhicules et creusé des cratères profonds dans le sable. D’après les images postées sur le Net, il s’agirait plutôt d’un incendie accidentel, d’origine criminelle qui serait à l’origine de cet incident.
Pour rappel, le régime algérien avait déjà accusé sans aucune preuve tangible, le Maroc mais également Israël et la France, d’être les commanditaires des incendies de forêt qui avaient ravagé la Kabylie au nord de l’Algérie en août 2021.
Le nouvel incident intervient bizarrement le lundi 3 novembre, le jour de l’adoption par le Conseil de Sécurité de l’ONU l’une résolution sur le Sahara que le régime algérien a qualifiée de «partiale» car elle était favorable au Maroc et à sa proposition d’autonomie.
Dans des déclarations à la chaîne saoudienne Al Arabiya, une «source marocaine de haut rang» a nié tout raid des FAR sur des cibles civiles ou militaires en Mauritanie ou en Algérie.
Le bombardement aérien marocain de camions algériens faisant la liaison entre la Mauritanie et Ouargla en Algérie, est une affaire «montée de toute pièces», assure la même source, rappelant que ce mardi, l’armée mauritanienne «a démenti la survenance de toute attaque à l’intérieur du territoire national» comme le rapportaient dans une première version des médias algériens.
La même source avance en revanche, la piste de l’explosion d’une mine au passage des trois camionneurs algériens qui traversaient un champ de mines dans une zone tampon que le Polisario surnomme «les territoires libérés», pour acheminer «du matériel militaire pour le Front Polisario».
Reste à savoir si les responsables algériens vont avoir le courage d’ouvrir une enquête indépendante pour éclairer l’opinion publique internationale sur les circonstances exactes de l’incident.