Electricité: Lancement d’un nouveau fonds d’investissement en Afrique

«Energy Access Ventures Fund» est la dénomination d’un nouveau fonds d’investissement public-privé que Schneider Electric, le spécialiste français des équipements électriques a lancé le 22 juin dernier.

Le nouveau fonds doté d’un budget de 54,5 millions d’euros, prévoit déjà le financement d’un projet innovant qui fournira de l’électricité d’ici à 2025, à plus d’un million de foyers en Afrique subsaharienne.

Le «Fonds Energy Access Ventures » ambitionne entre autres, de remédier au manque d’infrastructures électriques en Afrique. Pour se faire il a récemment réalisé ses premiers investissements pour des montants allant de 1 à 3 millions d’euros.

Les différentes institutions qui gèrent le Fonds ont choisi sur le tas trois entreprises de renommée mondiale afin de procéder à la réalisation de ces investissements, dont les détails n’ont pas encore été révélés. Selon des sources proches du dossier, les trois entreprises délégataires ne sont autres que Fenix International, une société basée en Californie et qui est spécialisée dans les énergies renouvelables, Nova Lumos, un fournisseur d’énergies propres situé à Amsterdam et enfin le français Sunna Design qui propose des solutions d’éclairages LED et solaire.

Ces trois entreprises ont pour but commun, d’améliorer l’accès à l’énergie dans les pays émergents, notamment en Afrique, grâce à des modèles innovants très peu énergivores.

Pour beaucoup, ce fonds d’investissement devrait pouvoir répondre aux besoins basiques d’un grand nombre de familles africaines qui n’ont pas un accès continu à l’électricité. La très faible consommation de ces équipements électriques profitera donc non seulement aux ménages bénéficiaires mais aussi à l’environnement.

Lancé en mars dernier, Energy Access Ventures a facilement réussi à rassembler dans son tour de table des institutions aussi prestigieuses que la Banque Européenne d’Investissement, l’Agence Française de Développement et l’OPEP.

Cet engouement pour la participation dans le financement de l’institution s’explique en partie grâce à sa finalité économique qui se base sur l’écologique et le développement social.