Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa prête serment pour un second quinquennat jusqu’en 2029

Le leader du parti sud-africain le Congrès national africain (ANC), Cyril Matamela Ramaphosa qui est à la tête du pays depuis 2018, a prêté serment ce mercredi 19 juin à Pretoria, pour un second mandat de cinq ans.

La cérémonie solennelle a eu lieu à Pretoria, la capitale administrative de la Nation la plus industrialisée du continent africain, en présence de nombreuses personnalités sud-africaines et étrangères dont les Chefs d’Etat congolais, Denis Sassou-N’Guesso et angolais João Lourenço.

Cette prestation de serment fait suite à la réélection par le Parlement sud-africain du Président Ramaphosa le 14 juin, avec 283 voix contre 44 pour Julius Malema du parti EFF-Combattants pour la liberté économique.

«Je travaillerai avec tout le monde pour tendre la main à tous les partis politiques et tous les secteurs qui sont prêts à contribuer à trouver des solutions aux défis auxquels notre pays est confronté, alors que nous entrons dans une nouvelle décennie de liberté», a déclaré Ramaphosa sur un ton optimiste, lors de cette cérémonie officielle.

Agé de 71 ans, l’ex-homme d’affaires Ramaphosa a également vanté à l’entame de son second quinquennat, les mérites du prochain Gouvernement d’union nationale qu’il s’apprête à former, en tenant compte de la nouvelle donne au Parlement sud-africain depuis le 29 mai dernier.

«Nous inviterons toutes les parties, la Société civile, les syndicats, les entreprises et d’autres formations à un dialogue national sur les défis critiques auxquels la nation est confrontée. Nous chercherons, comme nous l’avons fait à tant de moments importants de notre histoire, à forger un pacte social pour réaliser les aspirations de notre plan de développement national», a promis le président Cyril Ramaphosa.

L’ANC avait annoncé le 17 juin, que cinq partis politiques à savoir l’Alliance démocratique, le Parti Inkatha de la liberté, GOOD et l’Alliance patriotique ont donné leur feu vert pour participer à un Gouvernement de coalition, ce qui constitue un acte inédit depuis 30 ans en Afrique du Sud.