L’économie égyptienne devrait connaitre un taux de croissance de 4% en 2017, a annoncé en fin de semaine dernière, l’agence de notation Moody’s.
Pour Moody’s, cette augmentation potentielle est consécutive à la consommation privée et aux investissements étrangers qui stimuleront le développement économique du pays, sans oublier les réformes entreprises par les autorités, qui ont été nécessaires pour bénéficier d’un prêt du FMI.
L’Egypte a permis, entre autres, le flottement de sa monnaie et la baisse des subventions, en novembre 2016, suite à quoi, il a reçu la première tranche de 2,75 milliards de dollars d’un financement du FMI qui s’élève au total à 12 milliards de dollars.
Après cette aide, l’agence de notation internationale, Standard and Poor’s (S&P), a révisé les perspectives des crédits souverains de l’Egypte, de négatif à stable, tandis que Moody’s a estimé que la décision du flottement de la livre égyptienne devait avoir une incidence positive sur la qualité de crédits pour les banques égyptiennes, précisant qu’elle augmenterait la disponibilité des dollars dans l’économie.
Dans sa récente déclaration, l’agence Moody’s prévoit aussi que la croissance du PIB en Egypte devrait progresser à 5% l’année prochaine, pourvu que les autorités tiennent à la bonne conduite des réformes aussi bien dans le secteur public que dans le secteur privé, avec le retour particulièrement des investissements étrangers.
Parmi les défis auxquels l’économie égyptienne est confrontée, Moody’s a pointé la hausse du taux d’inflation qui a dépassé les 30% en février dernier, en raison du flottement de la monnaie nationale.