Après la Coalition nationale pour le changement (CNC), une nouvelle plateforme politique d’opposition a été créée ce jeudi 20 avril en Côte d’Ivoire, intitulé «Ensemble pour la démocratie et la souveraineté» (EDS).
La coalition, qui sera dirigée par Georges Armand Ouégnin, est composée de quatre partis politiques, notamment le Rassemblement pour la paix (RPP), l’Alliance ivoirienne pour la République et la démocratie (AIRD), l’Union des nouvelles générations (UNG) et le Front populaire ivoirien (FPI), ainsi que de plusieurs syndicats ou organisations de la société civile. En tout 16 organisations font partie de la nouvelle plateforme.
La convention signée par les différentes parties prenantes prône, entre autres, la réconciliation nationale, la libération des prisonniers politiques, la liberté de la presse, la politique monétaire du pays.
Cependant, deux questions seront au centre des préoccupations de l’EDS, celles relatives au procès de Laurent Gbagbo et Charles Ble Goudé à la Cour pénale internationale (CPI) et aux prochaines élections en 2020.
D’après la presse locale, le lancement de la nouvelle coalition est l’initiative d’Abou Drahamane Sangaré, le chef de file de la fronde au Front populaire ivoirien (FPI) qui milite pour la libération de l’ex-chef de l’Etat Gbagbo et de tous ses partisans encore en détention dans le pays. D’après ce leader, la plateforme n’aura pour «unique référant politique Laurent Gbagbo».
Armand Ouégnin, ancien secrétaire d’Etat à la sécurité sociale dans le dernier gouvernement de Gbagbo et cadre du RPP, a indiqué que l’EDS aura aussi pour objectif la «reconquête du pouvoir d’Etat en 2020».
Le président de l’EDS a tendu la main aux autorités au pouvoir pour un dialogue constructif afin de sortir le pays de la crispation actuelle dans laquelle il se trouve et ainsi promouvoir la paix.