La Banque mondiale (BM) et le Fonds monétaire internationale (FMI) viennent d’approuver, séparément, des programmes de prêts en faveur de l’Etat togolais.
La BM a, pour sa part, consenti d’accorder un nouveau crédit de 18 millions de dollars (10,5 milliards FCFA), destiné à aider le pays à renforcer l’efficacité des services de logistique commerciale, selon le communiqué publié, lundi, par la représentation de l’institution financière à Lomé.
Ce financement permettra, à s’en tenir au communiqué, l’exécution du projet de facilitation du commerce et de compétitivité des services logistiques (PFCCSL) qui milite pour la professionnalisation du transport routier et des services logistiques, et appuiera les réformes pour la facilitation des échanges visant à réduire les délais d’immobilisation dans les ports et les temps de transit.
Cité par le document, le directeur des opérations de la BM pour le Togo, Pierre Laporte, a affirmé que «l’économie togolaise est ouverte aux échanges internationaux et, grâce à sa situation géographique et ses infrastructures portuaires, le pays est une voie d’accès idéale aux marchés régionaux et internationaux et peut en outre servir de pôle logistique et de transport pour la sous-région».
Le programme de prêt du FMI s’élève à 241 millions de dollars. D’après, le directeur général adjoint de l’institution, Tao Zhang, ce prêt qui s’échelonnera sur trois ans «appuiera les efforts déployés par les autorités pour assainir les finances publiques, tout en préservant l’espace nécessaire pour engager des dépenses de lutte contre la pauvreté».
Un décaissement immédiat de 34,5 millions de dollars a été promis pour apporter un soutien aux réformes économiques et financières entreprises par le pays. Le reste du financement sera versé en fonction des progrès dans la mise en œuvre des réformes économiques auxquelles s’attèlera le pays.
Le communiqué du FMI, publié en fin de semaine dernière, indique que le programme élaboré par les autorités togolaises «a pour objectif de consolider la stabilité macroéconomique et de promouvoir une croissance durable et inclusive» dans le pays.