La justice congolaise a ouvert une enquête contre les sociétés nationales d’électricité et de distribution d’eau (SNE et SNDE), ainsi que la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC) auxquelles elle reproche une gestion «peu efficace».
L’objectif de cette enquête, est de reformer ces entreprises publiques, en prenant des mesures nécessaires et urgentes susceptibles de leur donner de l’efficacité, expliquait, il y a quelques jours, le premier ministre, Clément Mouamba, lors d’une conférence de presse.
Il sera question non seulement de changer des hommes, mais aussi et surtout de donner à ces derniers un bon outil de travail, toujours selon le chef de la primature.
La SNE et la SNDE sont «toujours déficitaires», malgré les importants financements consentis ces dernières années par les autorités, avec l’appui de ses partenaires tels la Banque mondiale et le groupe français Veolia.
Les mauvaises prestations en matière de desserte en eau et en électricité ne cessent de provoquer la grogne de la population. L’offre reste toujours inférieure à la demande.
«L’Etat veut investir, c’est pour gagner de l’argent. Même s’il n’en gagne pas, il ne doit pas en perdre. Or c’est totalement l’inverse qui se fait. La SNDE, c’est toujours un problème. Depuis des années, le déficit en eau est réel. C’est dû donc à des dysfonctionnements qu’il faut traiter. Des mesures doivent être prises. Pour l’électricité, c’est exactement pareil», a aussi affirmé le chef du gouvernement pour justifier les réformes immédiates à entreprendre au sein de ces deux compagnies.
Du côté des produits pétroliers, Brazzaville, la capitale, a connu une pénurie de carburant qui a fait ralentir l’activité économique au cours des trois premières semaines du mois d’avril 2017. Une situation qui était due à un arrêt technique de la Congolaise de raffinage (Coraf), la principale usine de raffinage de produits pétroliers.