Les autorités zambiennes se disent prêtes pour replacer leur pays à la première position en matière de production de cuivre en Afrique.
Le ministre des Mines, Christopher Yaluma, a déclaré, mardi, que la Zambie était sur la bonne voie pour redevenir le plus grand producteur de métal rouge d’Afrique, grâce notamment à la situation politique stable du pays qui met davantage en confiance les investisseurs, et à l’augmentation de la production des compagnies minières.
Selon la firme BMI Research, l’industrie minière en Zambie devrait croître, en moyenne de 5,5% entre 2017 et 2021, ce qui pourrait impliquer, selon elle, une augmentation du nombre d’investisseurs étrangers, et donc, du nombre de projets.
«Nous sommes près, très près», a lancé le ministre, satisfait des performances affichées par son pays. «Je ne vois pas pourquoi nous ne pourrions pas y arriver. Tout tourne autour de l’adoption de politiques stables et de nouveaux moyens pour encourager les mines à faire mieux», a-t-il poursuivi.
Le pays prévoit d’atteindre une production de cuivre de 800.000 tonnes cette année, d’autres sources évoquent 850.000 tonnes. Actuellement, le pays occupe la deuxième place derrière la République démocratique du Congo (RDC) qui affiche aussi, pour sa part, l’ambition d’augmenter sa production.
Il faut aussi dire que l’avenir s’annonce reluisant pour la Zambie, ou les pays producteurs d’une manière générale, qui devrait grandement profiter de la tendance haussière du prix du cuivre, si celle-ci se maintient bien entendu. L’augmentation de la production conjuguée avec la hausse des cours entraineront ipso facto une croissance des revenus d’exportations.
La Zambie abrite des compagnies minières telles Glencore, Barrick Gold, First Quantum Minerals ou encore Vedanta Resources.