Le port polyvalent de Doraleh, un des quatre ports conçus pour renforcer la position de Djibouti en tant que centre important de transit dans le continent africain, a été inauguré ce mercredi 24 mai à Djibouti-ville.
Cofinancé par l’Autorité des ports et zones franches de Djibouti (DPFZA) et une société chinoise, le coût de construction de cette infrastructure s’est élevé à 590 millions de dollars (527,5 millions d’euros).
Les autorités djiboutiennes sont claires, elles veulent profiter de la position stratégique de leur pays, à l’entrée de la mer Rouge, pour en faire faire une plateforme incontournable des échanges internationaux. Le pays veut d’emblée concurrencer les autres grands ports en Afrique de l’est, comme celui de Mombasa au Kenya.
Le port de Doraleh, situé sur deux des trois routes d’expédition les plus fréquentées dans le monde, relie l’Asie, l’Afrique et l’Europe. Selon les indications fournies par un communiqué de la DPFZA, cette «nouvelle infrastructure de classe mondiale» sera capable de faire transiter des millions de tonnes de marchandises diverses et des milliers de voitures et chaque année.
Le terminal de vrac à Doraleh dispose d’une capacité de 2 millions de tonnes de fret par an. Le terminal roulier, dispose, lui, de 40 000 emplacements pour accueillir des véhicules et machines.
Soulignons que le pays a ouvert récemment un nouveau port pour le commerce du bétail. Il compte inaugurer, le mois prochain, deux installations destinées au transit du sel et de la potasse.
Le pays de la corne de l’Afrique, très convoité en effet pour sa position stratégique, abrite des bases militaires de la France, des Etats-Unis et du Japon. Une base militaire pour la Chine est actuellement en construction.