Plusieurs militaires français de l’opération Barkhane ont été blessés, ce jeudi, dans une attaque au mortier contre un camp de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma).
«Jeudi 1er juin, à 8h40, un tir indirect de mortier a touché le camp de la Minusma à Tombouctou, à proximité de l’emplacement des soldats français de la force Barkhane», a indiqué l’état-major des armées français, le colonel Patrik Steiger, dans un communiqué.
Le texte précise que plusieurs militaires français ont été blessés dans cette attaque, dont un dans un état grave. Ce dernier a été immédiatement pris en charge par les équipes médicales de la Minusma et de Barkhane. Quatre autres soldats de nationalité différente auraient également été blessés, selon l’armée suédoise qui a mobilisé son antenne médicale après l’attaque.
Les casques bleus et les militaires français ont déployés, peu après l’attaque, des patrouilles terrestres et aériennes pour tenter de mettre la main sur les assaillants.
Depuis quelques mois, les attaques à Tombouctou contre les forces de maintien de la paix, stationnées près de l’aéroport, se multiplient.
Cette dernière attaque intervient moins de deux semaines après la visite du nouveau président français, Emmanuel Macron, le 19 mai dernier à Gao, principale ville du Nord du Mali.
Le chef de l’Etat français s’est rendu dans la région pour rendre hommage aux militaires de l’opération Barkhane et pour montrer sa détermination dans la lutte contre le terrorisme. «On ne peut pas manifester quelque faiblesse que ce soit à l’égard des mouvements terroristes», avait-il affirmé.