Après une baisse de 3% des investissements directs étrangers (IDE) enregistré en Afrique en 2016, la Conférence des nations unies pour le commerce et le développement (CNUCED) prévoit une augmentation des flux de ces investissement en 2017.
Dans l’édition 2017 de son rapport «World Investment Report», publié mercredi à Genève, la CNUCED estime que les flux des IDE à destination de l’Afrique devraient atteindre près de 65 milliards de dollars, grâce notamment à «la hausse contenue des prix du pétrole et d’une amélioration possible des IDE hors pétrole».
Toujours selon le document de l’organisme onusien, l’intégration régionale croissante devrait «aider l’Afrique à se faire davantage de place dans la concurrence mondiale, et à susciter des flux plus importants des IDE».
La chute des IDE en 2016 était due, entre autres, selon le rapport de la CNUCED, au fléchissement des cours des matières premières sur les marchés internationaux. Ils se sont établis à environ 59 milliards de dollars, soit un recul de plus de 3% par rapport à 2015. Pour les experts, les investisseurs se sont montrés prudents du fait de la contraction des économies du continent noir.
En termes de région, les IDE en direction de l’Afrique subsaharienne ont chuté de 7% pour se situer à 45 milliards de dollars en 2016. Les IDE ont chuté de 15% dans la région centrale, à 5,1 milliards de dollars. Dans la zone de l’est, les flux ont connu une hausse de 13%, à 7,1 milliards de dollars. L’Afrique de l’ouest a reçu 11,4 milliards de dollars, soit une augmentation de 12% et l’Afrique du Nord a enregistré une augmentation de 11%.