A l’occasion de Journée mondiale des réfugiés 2017, ce mardi 20 juin, le gouvernement du Kenya a annoncé maintenir son engagement à prendre soin des réfugiés des pays voisins présents sur son territoire, dans le cadre du respect des traités internationaux sur la protection des réfugiés.
«Notre soutien au bien-être des réfugiés reste ferme malgré les problèmes socio-économiques qui entravent les efforts visant à apporter un nouveau lien vital aux déplacés du monde entier», a fait savoir le secrétaire à l’Intérieur, Joseph Nkaissery, lors d’un événement organisé en relation avec la Journée des réfugiés.
Il a aussi fait remarquer que le thème de cette année, «Ensemble aux côtés des réfugiés», cadrait avec l’ambition de son pays qui est celle d’offrir un atterrissage sûr aux populations déplacées par les conflits et les catastrophes naturelles dans l’est et la Corne de l’Afrique.
Toutefois, le Kenya continuera aussi à soutenir le rapatriement humain et volontaire des réfugiés somaliens en respectant un accord signé avec Mogadiscio et l’agence de l’ONU pour les réfugiés, a précisé Nkaissery.
Le Kenya qui abrite près de 500.000 réfugiés, dispose d’un des plus grands camps de réfugiés au monde, le camp Dadaab qui est en fait un ensemble de quatre camps gérés par le gouvernement kényan, sous l’égide du Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR).
Il y a quelques mois, les autorités avaient décidé de fermer ce camp, qui, selon elles, sert de sanctuaire aux miliciens islamistes qui auraient ensanglanté le pays au cours des dernières années. Mais la Haute Cour du pays avait qualifié cette décision d’anticonstitutionnelle, de même que l’ONU avait appelé Nairobi à revenir sur sa décision.
D’après un représentant de l’UNHCR pour le Kenya, les réfugiés ont remercié, à l’occasion de la journée mondiale des réfugiés, le gouvernement et le peuple kényans pour les avoir accueillis depuis tant d’années.