Le front Al Nosra a libéré jeudi les 45 casques bleus fidjiens détenus au Golan syrien, depuis fin août après d’intenses négociations entre le gouvernement fidjien et le groupe rebelle syrien.
Deux semaines, jour pour jour, après leur enlèvement, les casques bleus ont été libérés par leurs ravisseurs et ont été acheminés à bord de véhicules de l’ONU jusqu’au plateau du Golan occupé par Israël.
Les détenus ont été remis par les rebelles islamistes syriens à la FNUOD (Force des Nations unies chargée d’observer le désengagement sur le plateau du Golan).
Al Nosra avait publié sur la toile, une vidéo mercredi soir dans laquelle les rebelles annonçaient la libération prochaine des 45 casques bleus.
Les militaires sont « en bonne condition », a affirmé le porte-parole du secrétaire général de l’ONU, Stéphane Dujarric.
Les djihadistes du front Al Nosra affiliés à la branche syrienne d’Al Qaïda avaient justifié l’enlèvement par le soutien que les casques bleus étaient soupçonnés, apporter aux forces armées du régime de Bachar Al Assad.
En échange de la libération des 45 soldats de la FNUOD, les rebelles islamistes exigeaient de l’ONU de retirer le front Al Nosra de sa liste des organisations terroristes. Mais aucune précision n’a été révélée sur la satisfaction ou non des exigences des djihadistes par l’organisation des Nations Unies.
Les casques bleus fidjiens qui faisaient eux-mêmes partie de la FNUOD avaient été capturés lors de combats armés au Golan opposant l’armée syrienne aux groupes rebelles islamistes.
Lors de leur libération, les captifs ont été transportés à bord de véhicules de l’ONU jusqu’à leur base, située près de Quneitra avant de franchir la frontière dans la zone de Tel Fares, une zone du centre du Golan.
La mission de l’Onu est chargée de contrôler le respect du cessez-le-feu conclu en 1974, à la suite de la guerre du Kippour ayant opposé l’armée israélienne aux forces syriennes pour le contrôle du plateau du Golan.