Le président nigérian par intérim, Yemi Osinbajo a donné l’ordre au commandement de l’armée de renforcer les capacités d’intervention dans la ville de Maiduguri, la capitale de l’Etat de Borno et fief du groupe djihadiste Boko haram, dans le nord-est du pays.
Cette décision intervient au lendemain d’une nouvelle attaque meurtrière de Boko Haram qui s’est soldée par la mort de plus de 50 personnes. En effet, samedi 29 juillet, les assaillants de la secte terroriste ont tendu une embuscade meurtrière à des travailleurs de la Société nationale du pétrole du Nigeria (NNPC), voyageant dans un convoi d’environ dix véhicules.
Dimanche, Osinbajo a convoqué les ministres en charge de la défense et de la sécurité ainsi que les principaux chefs militaires du pays pour une réunion d’urgence. L’objectif du président par intérim étant d’intensifier les efforts pour «maintenir un contrôle fort et efficace de la situation et sécuriser les vies et les biens» des habitants de la région.
C’est une véritable nouvelle guerre lancée contre le groupe terroriste Boko Haram qui continue de mener des attaques meurtrières, alors que la secte est présentée, ces derniers temps, comme affaiblie par les actions militaires conjointes menées par la force mixte multinationale de lutte contre Boko Haram.
Un chef militaire a assuré que les embuscades meurtrières seront arrêtées. En tout cas, la population locale approuve la vision d’Osinbajo, selon les témoignages.
Boko Haram a déjà causé la mort de plus de 20.000 personnes depuis le début de son insurrection en 2009.
Le président du Nigeria Muhammadu Buhari est toujours en séjour médical à Londres. Selon les délégations officielles qui lui ont rendu récemment visite, sa convalescence se passe dans de bonnes conditions.