L’opération d’emprunt obligataire lancée par l’Etat burkinabè a mobilisé la somme de 120 milliards de FCFA, soit un taux de souscription de 160%, d’après un communiqué du ministère burkinabè de l’Economie, des Finances et du Développement.
Le Trésor Public burkinabè a organisé cette action d’emprunt obligataire, par appel public à l’épargne sur le territoire national, du 7 au 21 juillet 2017. L’objectif était de mobiliser des ressources complémentaires pour le financement du budget de l’Etat.
L’opération entrait aussi dans le cadre du financement des projets de croissance inscrits dans le Plan National de Développement Economique et Social (PNDES).
Initialement l’Etat comptait mobiliser un montant de 75 milliards de F CFA sur une période de 10 ans, dont 2 ans de différé. Le nombre total des obligations étant de 7.500.000 unités avec une valeur nominale unitaire de 10.000 F CFA.
A l’occasion du lancement de l’opération, le Directeur Général du Trésor et de la Comptabilité Publique, Naby Abraham Ouattara, avait expliqué que «l’Etat du Burkina Faso se tourne vers ses fils et filles pour demander de prêter leur argent pour permettre de réaliser ses projets d’investissements».
Selon le communiqué ministériel, la prouesse réalisée en l’espace de deux semaines de souscription uniquement, s’explique par les avantages qu’offrait l’emprunt obligataire pour les investisseurs en termes de taux d’intérêt, de refinancement à la BCEAO, de remboursement et de cotation des titres. Aussi, la qualité de signature du Burkina a joué en sa faveur.
L’agence de notation américaine Standard & Poor’s (S&P) a confirmé, en mai dernier, la note souveraine «B/B» du pays avec une perspective stable, rappelle la même source.