L’Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID) a annoncé jeudi, dans un communiqué, que Washington a octroyé une aide de 137 millions de dollars à l’Ethiopie et près de 33 millions de dollars au Kenya, pour les aider à subvenir aux besoins alimentaires de leur population affamée.
Le président Donald Trump avait promis début juillet, lors du sommet du G20 à Hambourg en Allemagne, d’accorder une enveloppe de 639 millions de dollars en aide alimentaire urgente à la Somalie (126 millions), au Soudan du Sud (199 millions de dollars), au Nigeria (121 millions de dollars) et au Yémen (191 millions), quatre pays ravagés depuis plusieurs mois par la famine.
L’aide américaine consiste non seulement en une assistance alimentaire, mais aussi en soins médicaux vitaux et autres services susceptibles d’améliorer les conditions de vie des populations ciblées.
A rappeler que l’Organisation des Nations Unies et ses agences spécialisées ne cessent de lancer des appels en direction des partenaires pour se mobiliser contre ce fléau de la famine qui touche plusieurs pays dans le monde.
L’ONU estime que 795 millions de personnes dans le monde sont sous-alimentées, principalement dans les pays en développement et ont besoin d’aide. En l’absence de toute aide urgente, des centaines de milliers d’enfants risquent de mourir de faim et de malnutrition.
L’aide effective américaine à l’Ethiopie et au Kenya corrigera probablement le désintérêt de l’administration Trump pour l’Afrique décrié par plusieurs observateurs qui relèvent le fait que Washington traîne les pieds lorsqu’il s’agit de prendre certaines décisions à caractère socio-humanitaire, concernant le continent africain.