La Banque mondiale (BM) a accordé 20,8 millions de dollars (12,5 milliards de FCFA) au Niger pour le financement additionnel de la troisième phase du Programme d’Actions communautaires (PAC3), visant à améliorer la productivité agricole dans le pays.
Cette enveloppe financière servira au financement des projets destinés prioritairement aux femmes et aux jeunes dans les milieux agricoles afin de leur assurer une meilleure condition de vie et des sources de revenu.
La convention de financement a été signée en début de semaine dans la capitale nigérienne, Niamey, par la ministre du Plan, Kané Aïchatou Boulama et le représentant résident de la Banque mondiale au Niger, Siaka Bakayoko.
Ce financement permettra au PAC3 de mettre plus l’accent sur l’amélioration de la productivité des cultures agricoles, d’augmenter les possibilités de générer des revenus, en particulier pour les femmes, et d’améliorer la gestion durable des terres et des eaux, a explique la ministre Kané Aïchatou Boulama.
Pour le représentant de la Banque Mondiale, cet accord va servir à appuyer directement les femmes et les jeunes qui sont la cible privilégiée.
Siaka Bakayoko a également annoncé la nouvelle série d’opérations que va désormais financer son institution au Niger, et qui consistent à mettre « l’accent sur le citoyen, son développement, sa contribution effective au développement de son pays et son insertion dans le tissu économique et social ».
Selon sa représentation au Niger, la Banque mondiale aura financé au total, 922 microprojets dans le cadre du PAC3. Il s’agit de 375 microprojets d’activités génératrices de revenus, 295 microprojets de gestion des terres et des eaux et 252 microprojets d’infrastructures socioéconomiques.