Le Fonds monétaire international (FMI) a revu à la hausse les perspectives de croissance du Botswana pour les deux prochaines années, les établissant désormais à 4,5% en 2017 et à 4,8% en 2018, contre 4,1% et 4,2% dans ces précédentes prévisions.
Cette révision a été motivée par la hausse de la demande mondiale de diamants, les investissements dans le secteur de l’eau et les réformes institutionnelles menées par le Botswana pour attirer l’investissement étrangers.
Le FMI qui avait demandé au Botswana de résoudre rapidement les problèmes du déficit en eau et en électricité qui défavorise la croissance, est à présent confiant et reconnait les efforts fournis par le pays.
Selon des experts financiers, le succès économique du Botswana est tributaire de deux éléments, notamment la découverte de mines de diamants (le pays est l’un des plus grands producteurs mondiaux de diamants) et la bonne gouvernance qui lui a d’ailleurs permis de limiter les dégâts engendrés par la baisse des cours des matières premières.
Une culture démocratique de transparence règnerait au Botswana, et cela depuis son indépendance, reconnaissent plusieurs observateurs. Les gouvernements ne seraient particulièrement pas attirés par le piège de se servir malhonnêtement des biens publics.
Précisons que, pour ses nouvelles prévisions, le FMI a noté également le maintien du «rythme des réformes destinées à améliorer l’efficacité du secteur public et de favoriser le développement des activités du secteur privé». Le gouvernement botswanais table sur un taux de croissance de 4,2% pour cette année.