Une attaque a visé lundi après-midi un camp de la Mission de l’ONU au Mali (MINUSMA) à Tombouctou, au nord du pays, où des hommes armés ont également ouvert le feu sur la légion de la gendarmerie malienne qui abrite les mêmes locaux que la mission onusienne.
Le bilan de cette attaque s’élève à une douzaine de morts dont 6 assaillants tués par les soldats maliens et les Casques bleus, 5 agents de sécurité d’une société privée qui travaille pour la MINUSMA et 1 gendarme malien. Un agent de sécurité et six Casques bleus ont été blessés, dont deux grièvement.
Plut tôt dans la même journée du lundi, le quartier général de la MINSUMA à Douentza, dans le centre du Mali a été la cible d’une autre attaque. Un casque bleu de nationalité togolaise et un soldat malien y ont perdu la vie et deux assaillants ont été tués.
Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres a condamné ces deux attaques. La semaine prochaine, le Conseil de sécurité devrait discuter de la création d’une force militaire par les pays du G5 Sahel (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger, Tchad) en vue de renforcer les dispositifs militaires nationaux et multinationaux dans la région.