L’armée nigérienne a annoncé avoir tué une quarantaine de combattants du groupe terroriste nigérian Boko Haram dans la zone de Barwa, au nord-ouest de Diffa, après avoir mené une opération de ratissage dans la zone du 19 au 20 août.
Dans la foulée, l’armée a enregistré la mort de l’un de ses soldats qui aurait succombé à ses blessures.
La lutte contre la secte islamiste est de plus en renforcée par les pays situés autour du lac Tchad. Quoi que déclaré affaibli par les autorités de ces pays, le groupe Boko Haram continue à mener des frappes meurtrières. Début juillet, il a perpétré des assassinats et enlèvements à N’Galéwa, au sud-est du Niger.
La semaine passée, lors de son discours prononcé à l’occasion de la célébration du 57e anniversaire de l’indépendance du Niger, le président Mahamadou Issoufou a exhorté l’armée à «tout mettre en œuvre» pour libérer les 39 personnes enlevées par Boko Haram.
«J’exhorte nos Forces de défense et de sécurité (FDS) à tout mettre en œuvre en vue de créer les conditions de leur libération et de leur retour dans leur foyer respectif», a déclaré le chef de l’Etat.
Saluons l’engagement des forces de sécurité des pays de la région du lac Tchad pour lutter contre le terrorisme, Issoufou a réitéré que Boko Haram «a été fortement affaiblie» par les «actions» de la force régionale créée en 2015 par les pays riverains du lac Tchad (Niger, Nigeria, du Tchad et Cameroun). «Le regain d’attentats-suicides observés ces derniers temps n’est qu’un signe d’agonie et de désespoir» de Boko Haram, selon lui.