Les terribles inondations qui ont ravagé la capitale de la Sierra Leone, Freetown, ont fait un peu plus de 500 morts, selon le bilan communiqué ce jeudi par les autorités, tandis que 810 personnes sont toujours portées disparues dpuis déjà une dizaine de jours.
«810 personnes sont toujours manquantes», a déploré le porte-parole du gouvernement, Abdulai Bayratay, informant également que «la plupart des familles souhaitent récupérer les corps de leurs proches pour les enterrer dignement».
Alors que Freetown est toujours ensevelie sous la boue, les secouristes travaillent à l’arrache-pied pour tenter de retrouver ces personnes portées disparues.
Quotidiennement, les sauveteurs, guidés par des chiens, retrouvent des corps qui, malheureusement, sont difficiles à identifier en raison de leur état de décomposition. Selon Bayratay, des experts seraient venus d’Espagne pour aider les équipes de secours.
Les zones les plus touchées par les inondations seront scellées et transformées en lieu de mémoire, lorsque les recherches seront abandonnées, a déclaré le porte-parole du gouvernement. Les milliers de sans-abris sont logés, pour leur part, dans des centres d’accueil d’urgence qui sont déjà surpeuplés.
Désormais, les autorités font face à une autre menace, notamment la propagation des maladies après ces coulées de boue survenues dans la nuit du 13 au 14 août, Le cas du choléra qui se transmet facilement par de l’eau contaminée.
La Sierra Leone, pays ouest-africain qui figurent parmi plus pauvres au monde, est, dépourvue d’un système efficace d’évacuation des eaux, ce qui la rend vulnérable lorsqu’elle frappée par des pluies torrentielles. En septembre 2015, des inondations avaient fait dix morts et forcé à la rue des milliers de personnes.
Le pays fait face aux pires inondations de son histoire. D’après des experts, celles qui viennent de frapper Freetown font parties des plus meurtrières en Afrique ces vingt dernières années.