Des chefs d’Etat et de gouvernement européens et africains devraient se réunir ce lundi à Paris, pour un mini-sommet consacré à la question de la gestion et du contrôle des flux migratoires en provenance d’Afrique.
Sont attendus du côté africain les présidents du Niger, Mahamadou Issoufou, du Tchad, Idriss Deby, et le Premier ministre libyen, Fayez Seraj. Ces pays sont au cœur du transit de migrants d’Afrique et du Moyen-Orient vers les côtes européennes.
Du côté européen, le mini-sommet verra la participation outre le président français, Emmanuel Macron, de la chancelière allemande, Angela Merkel, des chefs de gouvernements italien et espagnol, Paolo Gentiloni et Mariano Rajoy, ainsi que de la chef de la diplomatie européenne, Frederica Mogherini.
Cette rencontre de Paris intervient deux ans après le sommet UE-Afrique de la Valette (Malte) sur les migrations. Il s’agit de faire le point et d’harmoniser les positions sur ce dossier souvent source de tensions.
D’emblée, certains analystes estiment que ce mini-sommet n’apportera pas grand-chose de nouveau pour résoudre l’épineux dossier des flux migratoire à l’origine d’une véritable crise humaine en Europe.
Pour Emmanuel Macron, ce rendez-vous devrait lui donner l’occasion de revenir sur son projet de créer des hot spots, des centres avancés d’examen des demandes d’asile, au Niger, au Tchad et en Libye. Cette démarche avait été accueillie avec scepticisme par certains observateurs aussi bien africains qu’européens. Cet été, le président français a annoncé la fin des campements de rue d’ici 2018 en France.
Selon l’Elysée, le mini-sommet qu’il abritera cet après-midi, durera une heure et demie et sera suivie d’une conférence de presse.