Les autorités égyptiennes ont signé, mardi, un accord avec le groupe anglo-néerlandais Shell et deux accords avec la compagnie américaine Apex International Energy, concernant l’exploration de pétrole et de gaz dans le désert occidental.
Selon un communiqué du ministère du pétrole, Shell investira 35,5 millions de dollars dans son projet, tandis qu’Apex International Energy mettra en jeu une enveloppe de 45,9 millions de dollars pour ses deux marchés, le tout concernant le forage de 16 nouveaux champs.
Ces contrats viennent s’ajouter aux trois autres que le ministre en charge des hydrocarbures venait de signer il y a quelques jours, avec deux compagnies internationales et une locale, toujours pour l’exploration de pétrole et de gaz dans le désert occidental. Ces premiers projets se rapportant au forage de 17 nouveaux puits, devraient rapporter un montant de 79 millions de dollars aux caisses publiques.
Selon Tarek El Molla, la stratégie du gouvernement égyptien vise à attirer davantage d’investissements étrangers dans l’exploitation des perspectives pétrolières et gazières dans plusieurs régions qui sont jusqu’ici sous exploitées.
En juillet passé, les autorités avaient annoncé qu’elles lanceraient un appel d’offres international pour l’exploration pétrolière avant la fin de l’année ; parole tenue. L’Egypte attire de plus en plus des sociétés étrangères depuis la découverte du champ gazier Zohr, le plus large gisement de gaz naturel de la méditerranée. Ces quatre dernières années, le pays a signé plus de 80 accords de prospection de pétrole et de gaz.