Le Togo a mis en place un Haut Conseil pour la Mer (HCM) afin de lutter efficacement contre la piraterie et la criminalité en haute mer qui font ravage dans le golfe de Guinée depuis quelques années.
Le chef de l’Etat togolais, Faure Gnassingbé a présidé la toute première réunion de cette instance qui vise, en matière de banditisme marin, à coordonner les effortsdes pays ayant une ouverture maritime sur le golfe de Guinée.
Plusieurs pays de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ont été conviés pour l’occasion.
Le HCM entend non seulement prévenir les risques liés au crime organisé, mais aussi favoriser une cohésion régionale pour répondre aux risques maritimes tels que les marées noires et sinistres pétroliers. Cependant, ce ne sont pas là les seules menaces contre lesquelles les pays de la région doivent se prémunir.
Le golfe de Guinée est de plus en plus confronté à l’émergence d’un nouveau trafic, celui de la drogue. En effet, les narcotrafiquants provenant des pays d’Amérique latine, commencent à contourner les blocus européens et nord-africains, en faisant passer leurs marchandises à travers le Sahara.
Ainsi le HCM pourra grâce à sa force d’action, empêcher les trafiquants en tout genre d’emprunter la voie maritime traversant le golfe de Guinée.
Sachant que la piraterie est devenue un véritable fléau dans cette zone très fréquentés par les pétroliers, les pays de la région ont compris l’importance d’une action collective pour se protéger contre tout incident qui pourrait mettre à mal l’économie des pays environnant.
Dans le même contexte, le Togo organisera en octobre 2015, une conférence internationale sur la sécurité maritime en partenariat avec l’Union Africaine. Cette réunion s’intéressera particulièrement au terrorisme, au trafic des stupéfiants, à la pêche illicite, à la pollution marine et à l’immigration clandestine.