Le conseil des ministres ivoirien a adopté trois décrets portant attribution de permis de recherche minière valables pour l’or, pour une période de quatre ans, a annoncé mercredi à la presse le porte-parole du gouvernement, Bruno Nabagné Koné à l’issue du Conseil.
Le Conseil des ministres qui s’est tenu à Abidjan, sous la présidence du chef de l’Etat Alassane Ouattara, a accordé des permis à la société AWALE RESOURCES SARL qui exercera dans le département d’Abengourou, à l’entreprise LUNA GOLD CI SARL, dans les départements de Tiassalé et d’Agboville, et la société MANAGEM COTE D’IVOIRE SA dans le département de Bouaké.
La Côte d’Ivoire continue d’attirer des investissements des compagnies minières étrangères, en particulier dans la filière aurifère. En 2015, la production industrielle d’or du pays s’est établie à 23,5 t, en hausse de 15% par rapport à 2014 (20 t). Mais comparativement à d’autres pays africains, comme l’Afrique du Sud (170 tonnes en 2015), le Ghana (107 t) ou encore le Mali (50 t), des efforts restent encore à fournir.
C’est dans ce cadre que travaille d’ailleurs le ministère des Mines et de l’Industrie qui veut que la Côte d’Ivoire dispose de 17 mines d’or opérationnelles à l’horizon 2020, pour une production annuelle de plus de 30 t.
Notons que les autorités ivoiriennes n’ont ménagé aucun effort pour mettre en place un cadre règlementaire qui soit satisfaisant et attrayant pour les investisseurs étrangers. Le pays a remporté le «prix du meilleur code minier du monde» lors de la conférence Mines and Money de Londres, en décembre 2014, devant la Finlande et le Pérou.
Concernant la filière de l’or, les actions sont aussi menées pour combattre les orpailleurs clandestins et démanteler les exploitations illégales.