Un forum économique organisé mercredi aux Emirats arabes unis, intitulé Global Business Forum on Africa, a plaidé en faveur de l’accroissement des investissements dans le continent africain.
La Chambre de commerce et d’industrie de Dubaï (DCCI) n’a pas vu autrement les choses. «Nous sommes face à la région qui a la plus forte croissance du monde. Six des dix économies à la croissance la plus rapide sont juste à côté de nous, en Afrique», a fait part son directeur, Hamad Buamim.
Quant au président de la Chambre, Majed Saif al-Ghurair, il a estimé que «que les objectifs stratégiques de Dubaï peuvent s’aligner sur les ambitions de l’Afrique au moment où elle entre dans une nouvelle phase de développement».
La DCCI estime que le continent africain a besoin aujourd’hui d’investissements dans les infrastructures et l’énergie.
A signaler qu’un rapport du Fonds monétaire international (FMI), paru mardi 31 octobre, invite les pays du Golfe «d’accélérer la diversification» de leur économie, encore trop dépendante du pétrole» et de «promouvoir un rôle accru du secteur privé pour soutenir la croissance». Selon les prévisions du FMI, ces pays devraient enregistrer cette année, leur plus faible croissance du PIB depuis 2009, à +0,5%.
D’après les statistiques fournies par la Chambre de commerce, lors du Forum, le nombre d’entreprises africaines enregistrées à Dubaï a connu une hausse de 41% entre 2015 et 2016, pour s’établir à 17.000.
Le volume des échanges commerciaux entre les Emirats arabes unis et le continent africain s’élève à 35 milliards de dollars. Ce volume connaît chaque année, note-t-on, une augmentation à deux chiffres.
Global Business Forum on Africa, qui clôt ses travaux ce jeudi, a enregistré la participation de quatre chefs d’Etat africains, dont le rwandais Paul Kagame, des ministres et des centaines d’investisseurs et d’experts.