Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-Moon suit de près l’évolution de l’épidémie Ebola dans la région de l’Afrique de l’Ouest.
Le patron de l’Organisation des Nations Unies a nommé ce mardi, David Nabarro au poste d’envoyé spécial pour la lutte contre Ebola et Anthony Banbury, nouveau représentant spécial et chef de la Mission des Nations Unies pour la lutte contre Ebola (UNMEER), dans le cadre de la mobilisation internationale contre ce fléau mortel qui a déjà fait des milliers de victimes et occasionné de grandes pertes financières aux pays africains où sévit le virus ébola.
Ces décisions qui ont été prises en coordination avec la directrice générale de l’OMS, Margaret Chan, s’inscrivent dans la continuité des missions internationales pour endiguer l’épidémie et stopper sa propagation, a précisé l’un des porte-paroles du secrétaire général de l’ONU.
Nabarro détenait depuis août dernier, le poste de coordonnateur principal du système des Nations Unies pour Ebola. Le docteur britannique sera dorénavant chargé de définir les directives politiques et stratégiques pour une réponse internationale améliorée et de mobiliser le soutien requis au profit des pays touchés par le virus.
Pour sa part, l’américain, Banbury, occupait depuis septembre, les fonctions de coordonnateur adjoint à Nabarro. Désormais, le chef de l’UNMEER, mettra en place un cadre opérationnel pour garantir une action rapide contre l’épidémie d’Ebola.
Les deux fonctionnaires de l’ONU travailleront en étroite collaboration avec les gouvernements des pays touchés ainsi qu’avec les organisations internationales de santé pour trouver une réponse globale à la maladie.
L’épidémie de la fièvre hémorragique, causée par le virus Ebola risque de contaminer jusqu’à 20 000 personnes d’ici à novembre prochain.
Selon un dernier bilan provisoire de l’OMS, arrêté au 18 septembre, l’épidémie d’Ebola en Afrique de l’ouest, la plus grave depuis l’identification pour la première fois du virus Ebola en 1976, a tué au moins 2.811 personnes sur 5.864 cas contaminés, dont 1.578 morts au Liberia, 632 en Guinée, 593 au Sierra Leone et 8 au Nigeria.