Le 5ème Sommet entre l’Union Africaine et l’Union européenne a entamé, mercredi à Abidjan, ses travaux de deux jours, qui seront consacrés notamment aux questions de la sécurité et des moyens d’offrir aux jeunes en Afrique un avenir meilleur que celui de la migration, avec son lot de malheurs et de drames.
Quelque 80 chefs d’État et de gouvernement d’Afrique et d’Europe participent à ce 5ème sommet, dont le président français Emmanuel Macron, la Chancelière allemande Angela Merkel, le roi du Maroc Mohammed VI.
A l’ouverture du sommet, Alpha Condé, le président de la Guinée, et président en exercice de l’UA s’est félicité de la participation du Roi Mohammed VI, dont la présence « démontre l’engagement panafricain du souverain et sa foi en la dignité et l’unité de l’Afrique ».
La participation du roi « ne nous étonne guère quand on connaît le rôle joué par le Maroc, sous la conduite de feu SM Mohammed V, dans la création de l’Organisation de l’Unité africaine », a poursuivi le Président de l’UA.
Aujourd’hui, « l’Afrique a décidé de parler d’une même voix et notre intégration économique va renforcer notre crédibilité, a-t-il insisté, plaidant pour une prise en charge sérieuse des questions de l’éducation, de la formation et de l’épanouissement des jeunes en Afrique.
Pour sa part, le président de la Commission de l’UA, Moussa Faki, a affirmé qu’ »avec l’heureux retour du Royaume du Maroc, incarné aujourd’hui par la présence de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, l’Afrique a retrouvé sa totalité et son unité ».
« Avec ce retour, le couple UA-UE reprend ainsi son équilibre, ses forces et une stature bi-continentale exceptionnelle », s’est félicité Moussa Faki. Pour lui, l’UA et l’UE doivent « élaborer un plan qui traduise nos ambitions dans les faits », dans une logique de partenariat devant s’émanciper de l’esprit de donateur-bénéficiaires.