L’économie gabonaise enregistrera une croissance soutenue au cours de cette année et l’année prochaine.
Selon une étude optimiste de conjoncture et de prévisions macro-économiques établie par la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale (CEMAC) le pays d’Ali Bongo devrait enregistrer des taux de croissance économique de 7,1% en 2014 et de 8,5% en 2015.
Le Gabon, dont l’activité économique a longtemps reposé sur la production du pétrole, semble s’orienter vers la diversification de ses ressources financières pour réduire la dépendance de sa croissance du secteur pétrolier.
En effet, la production de l’or noir au Gabon connaît un trend baissier ces dernières années, suite à des problèmes techniques. Si les résultats de 2013 ont déjà souffert de la baisse de la productivité pétrolière, les fortes croissances annoncées pour cette année et pour l’année prochaine, seront essentiellement stimulées par les secteurs autres que le pétrole.
« Le Gabon est-il en train de toucher les premiers résultats des orientations économiques initiées sous l’impulsion du président Ali Bongo depuis qu’il a succédé à son père, en promettant de faire diversifier l’économie de son pays? », s’interrogent des observateurs. En tout état de cause, l’étude de la CEMAC fait comprendre que la croissance économique de l’année 2013 et les projections de l’exercice en cours et de l’année prochaine montrent que la croissance économique au Gabon s’appuie davantage sur les filières autres que pétrole dans le secteur primaire, et aussi sur les secteurs secondaire et tertiaire.
L’investissement privé vient jouer sa part dans l’amélioration de l’économie gabonaise et prend peu à peu le relai de l’Etat. L’on prévoit que la demande globale devrait être soutenue, sous l’impulsion de l’investissement privé, avec une croissance de +12,9% en 2014 et +13,4% en 2015.
Le Gabon mise aussi sur les exportations qui progresseraient en 2014, de 3,7% et les importations de 5,4%, appuyées par celle des biens d’équipement. L’année 2015 devrait garder le cap avec une demande globale en hausse, soutenue toujours par l’investissement privé ainsi que par les exportations.