Les autorités de la Côte d’ivoire ont institué, ce lundi 8 janvier, la Cour des Comptes prévue par la Constitution de novembre 2016, en vue d’une meilleure gestion des finances publiques.
Cette nouvelle institution aura en charge le contrôle de la gestion des comptes des services de l’Etat, des Établissements publics nationaux, des collectivités territoriales, des Autorités administratives indépendantes, selon l’article 152 de la Constitution. Tout organisme bénéficiant du concours financier de l’Etat ou d’une autre personne morale de droit public, ainsi que tout organisme bénéficiant du concours financier des entreprises publiques et de leurs filiales, sont aussi concernés.
La Cour des comptes sera dirigée par Diomandé Kanvaly qui a prêté serment ce même lundi en présence du président Alassane Ouattara. Selon le chef de l’Etat, cette Cour est un élément «clé du dispositif de la bonne gouvernance et de la transparence dans la gestion des affaires publiques».
Avec sa mise en place, la Côte d’Ivoire fait non seulement «un saut qualitatif dans l’histoire de la juridiction financière» du pays, mais aussi se conforme «pleinement aux dispositions pertinentes du Traité de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA)», toujours d’après le numéro un ivoirien.
A l’attention de Kanvaly, le président a déclaré que «je n’ai aucun doute que vous exercerez vos fonctions dans la rigueur, l’équité et la justice. Ainsi, notre pays pourra poursuivre et consolider les progrès que nous avons entrepris dans le domaine de la bonne gestion dans le secteur public, de la lutte contre le gaspillage et le détournement des biens publics».
Le nouveau patron de la Cour des comptes a promis, pour sa part, veiller à l’application des règles de gestion dans le domaine des finances publiques. «Ma première tâche est de veiller à la stricte application des règles de gestion des finances publiques», a-t il affirmé.