Le nouveau président libérien, George Weah a insisté sur la place du secteur privé dans l’économie, lors de son discours d’investiture ce lundi 22 janvier.
«Nous voulons qu’on parle de nous comme d’un gouvernement favorable au secteur privé. Nous voulons faire tout en notre pouvoir pour créer un environnement favorable aux investisseurs transparents et de bonne foi».
Pour ce faire, Weah comptera sur son gouvernement pour se «débarrasser de réglementations administratives superflues qui tendent à freiner la création d’entreprises rentables».
Le nouveau chef d’Etat a tenu aussi à rassurer les entreprises locales. «Alors que nous ouvrons nos portes à l’investissement direct étranger, nous gardons à l’esprit l’importance d’empêcher la marginalisation des entreprises libériennes. Nous ne pouvons nous contenter d’être les spectateurs de notre propre économie», a-t-il indiqué. Le nouveau chef de l’Etat a également placé son mandat sous le signe de la lutte contre la corruption.
La star du football, 51 ans, a prêté serment devant plusieurs chefs d’Etat, des anciens collègues footballeurs et des milliers de partisans réunis dans le plus grand stade de la capitale Monrovia. Il s’agit de la première transition démocratique au Liberia depuis 1944.
George Weah a succédé à Ellen Johnson Sirleaf, première femme élue chef d’Etat en Afrique en 2005. Pendant ses deux mandats consécutifs de six ans chacun, à la tête du pays, Sirleaf est parvenue à maintenir la paix après des guerres civiles particulièrement meurtrières qui ont fait quelque 250 000 morts entre 1989 et 2003. Mais son bilan reste mitigé quant à ses actions sur le plan économique. Le Liberia est classé parmi les derniers pays au monde en termes de santé, d’éducation et de développement.