L’identité et la nationalité de l’homme par qui le virus de la fièvre Ebola est arrivé aux Etats-Unis viennent d’être révélées par les services de santé américains.
Il s’agit de Thomas Eric Duncan, originaire du Libéria. Il aurait contracté la maladie dans son pays natal, après avoir transporté une voisine déjà atteinte par le virus à un hôpital à Monrovia. C’est ainsi qu’il a été directement infecté par la fièvre Ebola cinq jours avant son arrivée aux Etats-Unis.
Le 20 septembre, date de son arrivé au Texas, Duncan commence à développer les premiers symptômes du virus. Cinq jours plus tard, il se rend au « Texas Health Presbyterian Hospital », où les conclusions des médecins qui l’ont examiné n’ont révélé qu’une infection virale bénigne qui nécessitait un traitement aux antibiotiques.
Duncan, dont l’état de santé s’est gravé est retourné le 28 septembre, dans le même hôpital, où il a appris cette fois-ci, qu’il avait contracté le virus Ebola et a été placé immédiatement sous quarantaine.
Selon les autorités sanitaires, l’état de santé de Duncan est grave mais stable.
Le retard dans le diagnostique a entretemps exposé l’entourage du malade au virus ainsi que les ambulanciers qui ont été en contact direct avec lui.
Parmi son entourage, cinq personnes sont suivies de près par les autorités sanitaires, ainsi que cinq enfants provenant de quatre écoles différentes qui auraient été en contact direct avec Duncan.
L’apparition du premier cas du virus Ebola aux Etats unis, continue à susciter une profonde inquiétude chez les autorités et la population du pays. Des mesures préventives rigoureuses ont été ainsi prises par les autorités sanitaires qui assurent que le pays dispose de moyens appropriés pour contenir l’épidémie.
Thomas Eric Duncan est ainsi le premier patient à avoir développé les symptômes de la fièvre hémorragique en dehors de l’Afrique, le continent le plus touché par l’épidémie d’Ebola.
En attendant le vaccin ou le traitement salvateur, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) fait été déjà d’un bilan de 3.400 morts de 7000 cas d’infection dans quatre pays d’Afrique de l’Ouest, où l’épidémie est largement répandue.