Le constructeur automobile nippon Nissan prévoit d’installer prochainement au Kenya, une chaîne de montage de ses pick-up en kit semi-démontés (SKD), qui devrait être opérationnelle d’ici fin 2019.
Nissan envisage de réaménager des unités déjà existantes dans le pays, en vue de réduire les frais d’installation. Ces frais de mise sur pied de l’unité d’assemblage sont ainsi estimés à 20 millions de dollars.
Le projet de Nissan reste toutefois conditionné par l’annulation d’une taxe à l’importation de 25% par le gouvernement de Nairobi. D’emblée, les autorités kenyanes ont accueilli avec grande satisfaction la décision du constructeur d’établir une antenne au Kenya. Le projet devrait participer à la mise en œuvre du plan national de développement d’un centre régional de fabrication mobile.
Déjà présent en Afrique du Sud et au Nigeria, le géant japonais de l’automobile envisage de fournir, à partir du Kenya, l’ensemble du marché est-africain. Nissan a emboité le pas à Volkswagen, PSA ou encore CNH Industria, qui ont déjà annoncé au courant de 2017, de leur intention de mettre en place des chaînes de montage de leurs véhicules au Kenya.
Le Kenya est la plus importante économie de la Communauté d’Afrique de l’Est. Il fait partie de la catégorie des économies à revenus intermédiaires (PRI) de tranche inférieure.
Le niveau élevé du PIB par habitant a favorisé l’émergence d’une classe moyenne, moteur de la consommation intérieure. Le pays est engagé dans le programme « Vision 2030 », visant à se positionner comme un nouveau pays industrialisé.
D’après des observateurs, le positionnement géographique du Kenya et sa situation économique ont fait du pays un véritable hub dans les domaines des transports et du commerce.