Le président nigérian, Muhammadu Buhari a exprimé ce lundi 9 avril, son intention de briguer un nouveau mandat à la tête de son pays, lors des élections présidentielles prévues l’année prochaine.
«La victoire est assurée par la grâce de Dieu et ensemble, nous devons continuer à assainir l’environnement politique du Nigeria», a déclaré cet ancien général qui a eu déjà l’occasion avant son mandat actuel, de diriger le Nigeria pendant un an et demi, avant qu’il ne soit renversé par un coup d’Etat en 1985.
Buhari a partagé son intention d’obtenir l’investiture de son parti, le All Progressive Congress (APC), en vue des élections de 2019, lors d’une réunion du Comité exécutif national du parti.
Le chef de l’Etat sortant a ainsi répondu aux vœux de ses partisans, dont des gouverneurs de plusieurs Etats fédérés, qui depuis un moment n’ont cessé de l’appeler à se représenter. Sa candidature tombe comme une confirmation de ses capacités à être encore à la commande du pays.
Contrairement à ses partisans, une partie de la population estime que l’état de santé du président ne lui permet plus de tenir encore les rênes du pays. Buhari a effectué un long séjour médial l’année passée en Grande-Bretagne, pour une maladie que la population ignore toujours.
L’ex-président Olesegun Obasandjo a recommandé, il y a quelques mois, à Buhari de se retirer du pouvoir à la fin de son mandat, non seulement à cause de sa santé, mais aussi en raison de son bilan mitigé. L’opposition l’accuse d’être inapte au travail, depuis que son état de santé fait l’objet de polémiques dans le pays.
Entre temps, Buhari, devrait, en tout cas, convaincre d’abord sur l’accomplissement des promesses qui ont accompagné son mandat actuel, notamment la lutte contre la corruption ou encore l’anéantissement de la secte islamiste Boko Haram, sans oublier la situation économique qui évolue en dents de scie suivant les fluctuations des cours du pétrole.