Le leader du Parti pour la renaissance nationale (Parena), Tiébilé Dramé, a déclaré mercredi 23 avril à Bamako que « le régime d’IBK ne peut pas amener le Mali ni à la paix, ni à la réconciliation, ni à la sécurité ».
S’exprimant au cours d’une conférence de presse qui a eu comme thématique « 2013-2018: cinq années de mauvaise gouvernance, les cas récents », cet ancien ministre a passé en revue des malversations enregistrées par le pouvoir mené par le président Ibrahim Boubacar Keïta(IBK).
L’opposant a accusé le régime, avec chiffres à l’appui, de détournement des milliards destinés aux forces armées de sécurité, et de ce fait,a-t-il déploré, l’insécurité ne fait qu’augmenter dans le pays, avec l’aggravation des violences jihadistes. Quelques 700 Maliens seraient tués en 2017, dont 245 militaires,selon le dirigeant du Parena. Ce responsable a également dénoncé les conditions d’achat de deux hélicoptères Super Puma.
Dramé estime que le Mali ne peut plus compter sur les autorités actuelles et que la solution à la stabilisation du pays réside dans la conjugaison des efforts pour réaliser l’alternance. « S’il n’y a pas de changement en juillet prochain, l’avenir du Mali est compromis… Il est évident que le gouvernement ne peut rien faire en trois mois, ce qu’il n’a pas pu faire durant ces dernières années. La solution à la stabilisation du Mali réside dans l’alternance », a-t-il affirmé.
Les Maliens éliront leur nouveau président le 29 juillet prochain.A ce sujet, l’opposant a prévenu que « nous voulons la tenue des élections à date mais les élections bâclées ne seront pas acceptées. Il a aussi informé que la signature du manifeste de la coalition pour l’alternance aura lieu le 29 avril prochain.