La Banque mondiale (BM) a approuvé un montant de 50 millions de dollars pour soutenir la productivité des petites entreprises au Kenya, annonce lundi dans un communiqué, la directrice nationale de la BM à Nairobi, Diariétou Gaye.
Intitulé «Projet d’entreprenariat et d’industrie pour le Kenya» (KIEP), ce programme de financement visant à améliorer la compétitivité du secteur privé, à travers les petites entreprises, bénéficiera à quelque 33.050 individus et 2.393 entreprises.
Le projet s’inscrit dans le cadre des actions menées en vue de réaliser les objectifs du «Big Four Agenda». Cette initiative mise en place par le président kenyan, Uhuru Kenyatta, pour son second mandat, est présentée comme une stratégie de croissance robuste et inclusive qui devrait donner un coup d’accélérateur à la « Vision Kenya 2030 ».
Le « Big Four Agenda » s’appuie sur quatre axes majeurs, notamment le logement abordable, l’industrialisation, l’accès aux soins de santé et la sécurité alimentaire, lesquels devraient participer à créer la richesse et l’emploi pour les jeunes, et donc à stimuler le développement du pays et la prospérité pour la population.
Dans le souci de créer un environnement propice à l’investissement, le chef de l’Etat compte, entre autres, améliorer le climat des affaires en harmonisant les prélèvements fiscaux et autres redevances locales, et allégeant la pression fiscale qui entrave la croissance des PME.
L’institution de Bretton Woods estime que le manque de compétitivité des petites entreprises kenyanes est dû aux mauvaises pratiques managériales et au manque d’information quant à la manière d’améliorer ces pratiques.