Burkina : L’UPC renouvelle sa confiance à Diabré et le reconduit président

Les militants du parti burkinabé «l’Union pour le progrès et le changement» (UPC) ont renouvelé dimanche, lors de leur 2e congrès ordinaire ce week-end à Ouagadougou, leur confiance à Zéphirin Diabré qu’ils ont reconduit à la tête du parti pour les quatre prochaines années.

 

Sur un ton reconnaissant, Diabré a déclaré à l’adresse de ses camarades que «c’est avec un cœur plein de joie, que j’accepte. Je suis prêt à conduire les destinées de notre parti pour les quatre prochaines années».

 

Tenu sous le thème «UPC : stratégies pour une victoire éclatante en 2020, synonyme de paix, d’unité nationale, de sécurité et de prospérité», le 2ème  congrès a été l’occasion de discuter de certaines questions liées à la prochaine présidentielle.

 

Zéphyrin Diabré, candidat malheureux à la présidentielle de 2015, devra encore défendre les couleurs de son parti qu’il a fondé en 2010, lors de la présidentielle de 2020.

 

Il a d’emblée critiqué le régime au pouvoir et plaidé pour que « le vrai changement soit une réalité au Burkina Faso en 2020 ». Il a d’ailleurs promis que son parti sera installé à Kossyam (nom du palais présidentiel) cette année.

 

Faisant allusion aux travaux du 2e congrès, le président du parti a souligné le succès du rendez-vous et la mobilisation des congressistes.  «Notre 2ème  congrès ordinaire s’est ouvert ce samedi matin, avec un succès et une mobilisation inégalée. Toute la ville de Ouagadougou, tout le Burkina Faso et tous nos amis de dehors sont admiratifs de la prouesse que nous avons réussie », a-t-il déclaré.

 

Soulignons que Diabré est un ancien baron du régime de l’ex-président Blaise Compaoré (chassé par la rue), de même que l’actuel président Roch Marc Christian Kaboré.

Au début de ce mois, le leader de l’UPC avait affirmé que « ce qui caractérise le Burkina Faso sous le règne du MPP » (parti de Kaboré), c’est « une situation politique et sécuritaire dégradée, une situation économique caractérisée par la morosité, une situation administrative prise en otage par l’incivisme et la corruption, une situation sociale gagnée par la grogne ».