Le président kenyan, Uhuru Kenyatta sera reçu, fin août, à la Maison blanche par le chef d’Etat américain, Donald Trump.
Le communiqué de la présidence américaine qui annonce cette visite, souligne que le Kenya est un «partenaire essentiel des Etats-Unis» et un «champion de la paix et de la stabilité en Afrique et dans l’ensemble de la région indo-pacifique».
Lors de son séjour aux Etats-Unis, Kenyatta discutera avec son homologue américain des échanges commerciaux et des investissements, ainsi que de la sécurité.
Washington et Nairobi ont déjà signé d’importants accords d’investissements, lors d’un sommet tenu fin juin à Nairobi et dédié à l’examen des échanges économiques entre les deux pays, avec à l’affiche la signature de 12 accords.
Les investissements étrangers sont les bienvenus pour le président kényan qui a mis en place le programme «Big Four» dont les objectifs sont, entre autres, la création de nouveaux emplois, l’accès aux services médicaux pour tous les citoyens, l’amélioration de la production alimentaire et la construction d’au moins 500.000 logements aux prix abordables dans les grands centres urbains.
Les investissements de Washington sont engagés au Kenya, selon les observateurs, non seulement pour l’intérêt du pays bénéficiaire, mais aussi en vue de s’affirmer face au rival chinois qui continue à séduire le continent africain par ses aides financières alléchantes.
Les relations entre Nairobi et Washington ont failli se brouiller ces derniers mois, à cause de la décision qu’avaient prise les pays de l’Afrique de l’Est d’augmenter les frais douaniers des vêtements d’occasion importés des Etats-Unis dans l’objectif de protéger le secteur textile local. Devant les menaces de Trump, ces pays ont dû faire marche arrière, à l’exception du Rwanda.
Soulignons que Kenyatta sera le deuxième chef d’Etat d’Afrique noire à être reçu par le président américain à la Maison Blanche, après le Nigérian Muhammadu Buhari.