Les observateurs internationaux considèrent la destitution par force du président de l’assemblée nationale algérienne, Saïd Bouhadja, est un réel « coup d’état » au sein du parlement algérien. Ce véritable putsch serait téléguidé par la présidence et leurs assujetties.
Selon les juristes, la vacance de la présidence de l’Assemblée populaire nationale (APN) ne peut être constatée que « par suite de démission, d’incapacité ou d’incompatibilité ou de décès ».
Avec l’incarcération des officiers généraux, la crise économique, la maladie du chef de l’état, Abdelaziz Bouteflika, le rôle de l’armée, la situation est devenue confuse avec des incertitudes sur l’approche des élections présidentielles prévues en avril 2019.