Le Directeur général du groupe pétrolier français Total, Patrick Pouyanné a inauguré ce samedi 10 novembre en Angola, le projet Kaombo, mis en production en juillet dernier, aux côtés du ministre d’Etat angolais du Développement Economique et Social et du Président du Conseil d’Administration de la compagnie nationale de pétrole (Sonangol).
Situé à 260 kilomètres des côtes de Luanda, la capitale, sur le bloc 32, à près de 2.000 mètres de profondeur d’eau, Kaombo serait le plus grand projet pétrolier en eaux profondes, récemment construit dans le pays.
Dans la foulée de la cérémonie inaugurale de ce projet, le groupe français Total a annoncé la poursuite de son programme de développement en Angola, avec deux investissements sur le bloc 17 en offshore concernant le projet CLOV phase 2 et le projet Dalia phase 3.
Le démarrage du projet CLOV phase 2, qui nécessite le forage de 7 puits complémentaires, est prévu en 2020 avec un plateau de production de 40.000 barils de pétrole par jour (bpj). Par contre, Dalia phase 3, avec à l’affiche le forage de 6 puits complémentaires, devrait prendre son envol à partir de 2021 avec un plateau de production de 30.000 bpj.
« A cette occasion, je tiens à saluer l’impulsion donnée par le Président angolais, João Lourenço, et les efforts conjoints des autorités, de Sonangol et de l’industrie pour faire évoluer le cadre contractuel nécessaire à la relance de nouveaux projets.
Total démontre à travers ses nouveaux investissements dans ce pays, qu’il continue de s’engager en Angola et dans le développement des ressources pétrolières et gazières du pays, a déclaré Pouyanné.
Présent en Angola depuis 1953, Total, 1er opérateur pétrolier du pays, intervient sur plusieurs blocs (32, 17, 14, 0…). Les annonces de Total interviennent dans un contexte où l’Arabie Saoudite et d’autres grands producteurs d’or noir, ont décidé de réduire leur production à cause du début de la dégringolade des prix du brut.
L’Arabie Saoudite prévoit une baisse de production de 0,5 million de barils par jour en décembre, selon une déclaration samedi, de son ministre de l’Energie.
Plusieurs Etats membres de l’Opep et les pays exportateurs associés à l’organisation seraient également favorables à une réduction de l’offre mondiale de brut.