La représentation diplomatique des Etats-Unis en République démocratique du Congo (RDC) gardera ses portes closes ce lundi 26 novembre, après avoir « reçu des informations crédibles et précises sur une possible menace terroriste contre les installations du gouvernement américain à Kinshasa ».
Dans son communiqué indiquant cette annonce, l’ambassade appelle les citoyens américains résidant en RDC à « maintenir un niveau de vigilance accru et à exercer une bonne connaissance de la situation », ainsi qu’à « surveiller les médias locaux pour les actualisations ».
Cet incident intervient dans un contexte de campagne électorale, à quatre semaines des élections présidentielle, législatives nationales et provinciales prévues le 23 décembre.
La veille de la campagne, le 21 novembre, Washington a appelé à des scrutins pacifiques, invitant, par la même occasion, les autorités « à œuvrer pour la tenue d’élections crédibles en vue d’assurer un transfert pacifique du pouvoir.
Les différents acteurs ont, eux, été exhortés, par la porte-parole du département d’Etat américain, Heather Nauert, à mener, au cours de la campagne, « leurs activités de manière pacifique et à s’engager à respecter les droits humains, les libertés fondamentales et les valeurs démocratiques ».
La situation est très sensible sur le terrain, d’autant plus que certaines questions divisent toujours la Commission électorale et une partie de l’opposition qui dénonce la machine à voter et le fichier électoral.
Le candidat de la coalition au pouvoir, Emmanuel Ramazani Shadary fera face à 20 candidats en lice pour succéder au président sortant Joseph Kabila, au pouvoir depuis 2001.