L’Institut national de la statistique du Rwanda a annoncé une hausse de 7,7% du produit intérieur brut (PIB), au courant du troisième trimestre de cette année 2018, soutenue par les bonnes performances des secteurs des services et de l’industrie.
Satisfaites de ce chiffre, les autorités se disent optimistes quant à la possibilité d’atteindre le taux de 7,2% prévu pour l’ensemble de l’année 2018. «Le taux de croissance de 7,2% prévu par le gouvernement sera certainement atteint», a laissé entendre le ministre rwandais des Finances, Uzziel Ndagijimana.
Dans une déclaration, au début de ce mois, soit avant la publication des chiffres de l’Institut national de la statistique, le FMI a déclaré, concernant le Rwanda, que « la croissance a atteint en moyenne 8,6% au premier semestre 2018 et que, malgré un léger ralentissement au deuxième trimestre, elle reste conforme aux projections de 7,2% l’année ».
Pour justifier cette embellie économique, l’institution de Bretton Wood pointait du doigt des percées dans le secteur du tourisme, des nouvelles exploitations minières, de l’agriculture ou encore la construction d’un nouvel aéroport.
Le Rwanda devient de plus en plus une des puissances émergentes du continent africain, alors qu’en 1994, un génocide avait complètement détruit son économie et chassé les investisseurs étrangers.
Sous l’impulsion du président Paul Kagame, le pays a entrepris d’importants investissements dans plusieurs domaines stratégiques (éducation, santé, entrepreneuriat…) et connaît depuis une dizaine d’années un essor économique continu. Depuis son accession au pouvoir en 2010, le chef de l’Etat a mené aussi une lutte effrénée contre le phénomène de la corruption.
Pour 2019, le gouvernement table sur un taux de croissance de 8%. En 2017, il était de l’ordre de 6,1%
Soulignons que le célèbre magazine économique américain Forbes a attribué à Paul Kagame, le titre d’Homme africain de l’année.