Le Fonds Monétaire International (FMI) a revu à la baisse, ses perspectives de croissance économique en 2014 pour le continent africain, tablant sur un taux de 5% seulement au lieu des 5,5% initialement prévus.
Cette révision signifie pour le continent noir, un fléchissement de l’activité économique affectée par le contexte de crise économique mondiale.
En avril 2014, l’institution de Bretton Woods tablait sur un taux de croissance économique moyen pour l’Afrique de l’ordre de 5,5%. En juillet, le FMI a modifié ses prévisions ramenant ce taux de croissance à 5,4%.
Depuis lors, et suite aux nombreux événements qui se sont produits dans le continent, le Fonds Monétaire International a du revoir à la baisse pour la 2ème fois depuis le début de l’année en cours, le taux de croissance économique en Afrique qui est désormais de 5%.
Cette baisse de 0,5 points en l’espace de 7 mois, est partiellement imputable aux dégâts collatéraux de l’épidémie de la fièvre hémorragique Ebola qui a fait plus de 4500 morts en Afrique de l’ouest depuis décembre 2013 selon les dernières statistiques de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).
«L’épidémie d’Ebola pourrait avoir des retombées (socio-économiques) régionales beaucoup plus graves, surtout si elle se prolonge et se propage à d’autres pays. Elle risque, dans ce cas, d’affecter gravement le commerce, le tourisme, et la confiance des investisseurs», met en garde, le FMI dans un communiqué publié lundi.
La révision à la baisse du taux de croissance dans le continent noir s’explique aussi par la prolifération des guerres civiles et des attaques terroristes qui ont fait des milliers de morts et d’importants dégâts matériels depuis le début de l’année en Afrique.
Selon le FMI «la situation sécuritaire continue à être difficile en République centrafricaine et au Soudan du Sud, et elle reste précaire dans le nord du Mali, le nord du Nigeria, et sur la côte Est du Kenya» ce qui n’arrange point les choses pour les Africains au plan économique et de la croissance.