La Commission Electorale Nationale indépendante (CENI) au Nigeria a contesté l’initiative d’Oby Ezekwesili de se retirer de la course pour la magistrature suprême, considérant qu’il est trop tard pour qu’un candidat se désengage.
La date limite du retrait des candidatures était le 17 novembre, selon les explications fournies par l’attaché de presse du président de la CENI, Rotimi Oyekanmi.
Ezekwesili, qui devait défendre les couleurs du parti Allied Congress Party of Nigeria (ACPN) à la présidentielle du 16 février prochain, a renoncé à cette responsabilité, ce jeudi, pour contribuer à la mise en place d’une coalition.
Un communiqué publié à cet effet, indique que «cette décision fait suite à des consultations approfondies avec des dirigeants de divers horizons à travers le pays au cours des derniers jours. J’estime qu’il est nécessaire que je m’emploie à contribuer à la constitution d’une véritable coalition afin de garantir une alternative viable au ‘APC-PDP’ lors des prochaines élections ».
Ezekwesili, ancienne ministre de l’Education et ancienne vice-présidente de la Banque mondiale, a annoncé dans d’autres messages sur twitter, avoir «décidé de me retirer de la course à la présidence et de me concentrer sur la construction d’une Coalition pour une alternative viable à l’APC et au PDP lors des élections générales de 2019», expliquant aussi qu’elle aurait pris sa décision à la suite de consultations avec ses compatriotes au Nigeria et au sein de la diaspora.
«Malgré les désaccords au sein du Parti du Congrès allié du Nigeria sur ces questions et sur d’autres, j’ai décidé qu’il était maintenant nécessaire de montrer par l’action et l’exemple, ma détermination sur cette question en renonçant à ma candidature et en me concentrant une fois pour toutes sur la construction de la coalition», a-t-elle soutenu en réaction à l’opposition de son parti sur son choix. Reste à savoir si la CENI entérinera ou non le retrait de cette candidature.