La représentation de la Banque Mondiale en République du Congo, a lancé, ce mercredi à Brazzaville, la capitale, la deuxième phase du Projet de développement des compétences pour l’employabilité (PDCE), en compagnie du ministre de l’Enseignement technique et professionnel, de la formation qualifiante et de l’emploi, Antoine Thomas Nicéphore Fylla Saint Eudes.
Cette seconde phase qui s’étendra jusqu’en juin 2020 favorisera des formations en faveur de 4134 jeunes déscolarisés, en vue de leur insertion sociale.
«De ces 4134 jeunes déscolarisés, retenus après une sélection faite par tirage aléatoire, 1806 jeunes sont âgés de 17 à 30 ans, dont 643 filles, qui vont suivre une formation qualifiante. Il y a aussi 2292 jeunes adolescents âgés de 16 à 24 ans, dont 137 filles qui sont retenus pour un apprentissage auprès des maîtres artisans », a précisé le coordonnateur du PDCE, Auxence Léonard Okombi.
D’après la représentante résidente de la Banque mondiale au Congo, Korotoumou Ouattara, « ce projet financé au départ par la Banque mondiale à hauteur de 32 millions de dollars pour atteindre 15 000 jeunes a été restructuré pour certaines contraintes financier et l’enveloppe réduite à 15 millions de dollars. Il ciblera environ 6500 jeunes, dont 1500 ont été formés au cours de la première phase entre 2016-2017 ».
« A travers du PDCE et d’autres projets, la Banque mondiale conjugue ses efforts avec ceux du gouvernement pour relever les défis du Congo dans le domaine de l’éducation et de la formation », a-t-elle souligné aussi.
Pour sa part, le ministre a indiqué, à l’attention des bénéficiaires du projet, que « votre formation vient à point nommé ». Il a promis demander au « service public d’emplois de voir quels mécanismes mettre en place, une fois la formation terminée, pour permettre l’insertion de ces jeunes dans les différents secteurs d’activités (..) afin qu’ils intègrent la vie sociale ».
A en croire la presse locale, des bénéficiaires enrôlés depuis juillet 2018, dans le cadre de la deuxième phase du PDCE, n’espéraient plus à la reprise effective du projet, compte tenu du retard enregistré qui serait dû à la mobilisation des budgets.