La diplomatie chinoise s’est dite satisfaite de la condamnation à quinze ans de prison infligée par la justice en Tanzanie, à une femme d’affaires chinoise, Yang Fenglan, impliquée dans le trafic d’ivoire.
Le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Geng Shuang a réitéré mercredi, l’attachement de la Chine au principe de la protection de la faune et de la flore sauvages menacées, précisant que son pays soutient «les autorités tanzaniennes pour une enquête et un procès juste sur ce cas».
Il a rappelé, dans ce cadre, les mesures promulguées par la Chine depuis 2015, interdisant l’importation de sculptures et de trophées de chasse en ivoire, de même que le commerce et la vente de l’ivoire sur le territoire chinois.
Le gouvernement chinois prône la « tolérance zéro » face au trafic d’espèces menacées et traduit les criminels devant la justice de manière résolue et légitime, a aussi fait part ce porte-parole.
Yang Fenglan, 69 ans, surnommée la « Reine de l’ivoire », a été condamnée, mardi 19 février, à 15 ans de prison par un tribunal tanzanien pour le trafic de 860 défenses d’éléphant entre 2000 et 2014.
Elle aurait joué, pendant plus de dix ans, le rôle d’intermédiaire entre un réseau local de braconniers et des acheteurs internationaux. Lors de son arrestation, en 2015, elle occupait le poste de vice-présidente du China-Africa Business Council de Tanzanie.