Le décès d’une fillette vendredi dernier, des suites de contamination par le virus d’Ebola a semé la panique partout au Mali.
La fillette de deux ans est décédée quatre jours après son arrivée au Mali en provenance de la Guinée, un des pays les plus touchés par l’épidémie. Jusqu’à cette date, c’est l’unique cas signalé au Mali.
Les représentants de l’OMS se trouvant sur place, surveillent une dizaine de personnes qui ont eu un contact direct avec la petite fille, avant sa disparition.
Après l’annonce de ce premier cas au Mali, les acteurs de la société civile ont intensifié leurs campagnes de prévention, pour sensibiliser la population contre les risques de contagion par ce virus mortel.
L’implication des leaders religieux est de mise. Selon les associations locales, ils sont un facteur clé pour combattre la maladie, car ils sont plus écoutés par la population et peuvent exercer une grande influence sur la conscience collective malienne et convaincre les personnes suspectes de se rendre à temps, dans les centres hospitaliers pour se faire diagnostiquer.
Côté officiel, les autorités gouvernementales ont conseillé « les populations d’éviter les déplacements non nécessaires vers les zones touchées par l’épidémie, et de respecter les mesures d’hygiène et de précaution en la matière ».
Le Mali est le sixième pays d’Afrique de l’Ouest à être touché par la fièvre hémorragique Ebola qui a fait près de 5.000 morts depuis mars en Sierra Leone, au Libéria et en Guinée Conakry.