L’opposant vénézuélien Juan Guaido qui s’est autoproclamé président par intérim du Venezuela, a assuré jeudi à Brasilia au terme d’une rencontre avec le chef d’Etat brésilien, Jair Bolsonaro qu’il rentrerait dans son pays «au plus tard lundi, malgré les menaces» du président Niicolas Maduro.
Reconnu comme président vénézuélien par intérim par une cinquantaine d’Etats, Juan Guaido avait quitté son pays le 22 février dernier, malgré une interdiction de sortie du territoire, au risque d’être directement interpellé une fois rentré, comme l’en avait prévenu le chef d’Etat vénézuélien, Nicolas Maduro.
«J’ai reçu des menaces contre ma famille, mais je suis également menacé d’être incarcéré par le régime. Mais cela ne va pas m’empêcher de retourner au Venezuela, au plus tard lundi», a assuré le leader de l’opposition vénézuélienne.
Ce dernier devait dîner avec le chef de la diplomatie brésilienne Ernesto Araujo, avant de quitter ce pays ce vendredi matin pour se rendre au Paraguay avant de rejoindre son pays.
De son côté, le Conseil de sécurité des Nations Unies n’a adopté aucun des deux textes de résolution concurrents présentés par les Etats-Unis et la Russie, sur la crise au Venezuela.
Moscou et Pékin ont utilisé leur droit de veto pour bloquer le projet de résolution américain, appelant à une élection présidentielle «libre, juste et crédible» et à des «livraisons d’aide humanitaire sans entraves» au Venezuela.
Pour sa part, la Russie n’a pas pu faire passer son projet de résolution ayant pour but de dénoncer «les menaces de recourir à la force» contre le régime vénézuélien de Nicolas Maduro.