Depuis janvier 2019, la fièvre de Lassa a tué 83 personnes au Nigeria, selon les chiffres communiqués vendredi dernier par le Centre nigérian pour le contrôle des maladies (NCDC), dans un communiqué sur l’évolution de ce cette épidémie dans le pays.
D’après le NCDC, ce chiffre représente un taux de mortalité d’environ 21,8% depuis le mois de janvier 2019, et au moins 21 des 36 États du Nigeria, y compris la capitale, Abuja, sont aujourd’hui touchés par cette fièvre hémorragique virale aiguë.
L’institution confirme également 23 nouveaux cas et 1.279 cas suspects de fièvre de Lassa signalés dans tout le Nigeria, où les autorités avaient officiellement annoncé l’éruption de la maladie le 22 janvier. Elles avaient mis en place un centre des opérations d’urgence pour coordonner la réponse à cette maladie.
Le Week-end dernier, le directeur général du NCDC, Chikwe Ihekweazu, a par ailleurs confié à la presse, que 15 agents de santé avaient été touchés par la maladie, ajoutant que 4.499 personnes soupçonnées d’avoir eu un contact avec les personnes infectées, avaient été identifiées dans 18 États.
Parmi ces contacts suspectés, «1.987 sont suivis pour enrayer la propagation de la maladie et 2.461 ont terminé les 21 jours obligatoires de suivi», a expliqué Ihekweazu.
La fièvre de Lassa a déjà frappé 22 États et 90 collectivités locales du Nigeria l’année passée. Le bilan établi par le NCDC fait état d’au moins 143 décès liés à cette maladie.